Céréales en lignes de semis espacées

• Toutes les zones
• Les petites structures improductives donnent droit à des contributions jusqu'à une part maximale de 20 % de la surface totale.  

• Aucune restriction

• Les céréales en lignes de semis espacées sont des surfaces de céréales de printemps ou d’automne dont au moins 40 % du nombre de lignes sur la largeur du semoir ne sont pas semés. La répartition peut varier. Les chaintres en bord de champ doivent également être semées avec 40 % du nombre de lignes fermées.
• L’interligne dans les parties non ensemencées est d’au moins 30 cm. C’est-à-dire que pour les semoirs dont l’interligne est inférieur à 15 cm, 2 rangées doivent rester non semées, et pour les semoirs dont l’interligne est supérieur à 15 cm, 1 seule rangée.
• Les sous-semis de trèfle ou de mélanges trèfle-graminées sont autorisés.

Exemples de modèles de semis possibles

• La fertilisation est autorisée. Il est recommandé d’adapter la fertilisation au potentiel de rendement. Cela permet d’éviter un microclimat défavorable et donc les maladies des plantes.

• Au printemps, la lutte contre les adventices peut se faire soit par un hersage unique jusqu’au 15 avril, soit par une seule application d’herbicides. En automne, l’application d’herbicides et de la herse étrille sont autorisées.
• Les traitements phytosanitaires avec des produits autres que les herbicides (p. ex. fongicides) sont autorisés.

• L’absence de couverture du sol accentue fortement les risques d’érosion dans les lignes espacées. Cette mesure devrait être réservée aux parcelles peu pentues, lorsque le risque d’érosion est faible. Elle devrait être accompagnée de mesure de lutte contre l’érosion des sols : semis perpendiculaires à la pente, couverture du sol, semis sous litière, réduction du travail du sol, augmentation des teneurs en humus.

• À partir de 2025, les exploitations composées de plus de 3 ha de terres ouvertes en Suisse dans la zone de plaine et de collines pourront prendre en compte les céréales en lignes de semis espacées comme SPB dans les 3,5 % de SPB requis sur les terres ouvertes et dans les 7 % de SPB sur l’exploitation agricole. Toutes les autres exploitations peuvent certes mettre en œuvre la mesure et recevoir les contributions, mais la surface ne peut pas être prise en compte dans les 7 % (3,5 % pour les cultures spéciales).
• La moitié au maximum de la part requise de 3,5 % de SPB sur les terres assolées peut être remplie par la prise en compte de céréales en lignes de semis espacées. Seule cette surface sera prise en compte dans les 7 % de SPB sur l’exploitation agricole.
• Cette contribution peut être combinée avec la contribution pour la renonciation aux produits phytosanitaires dans les grandes cultures ainsi qu’avec la renonciation aux herbicides dans les grandes cultures et les cultures spéciales. La combinaison de ces deux mesures permet d’augmenter la valeur écologique de la SPB.
• Cette mesure ne peut pas être combinée avec la contribution pour des bandes culturales extensives.
• Si la culture est ensilée avant d’être arrivée à maturité, cela doit être annoncé au service de l’agriculture. Dans ce cas, il faut changer la culture en « céréales ensilées » (code 543). La modification de la culture entraîne la suppression du droit aux contributions pour les céréales en lignes de semis espacées.

• Vue d’ensemble des surfaces de promotion de la biodiversité et des contributions

• Cette mesure est particulièrement précieuse sur les sites où la présence d'alouettes des champs ou de lièvres est avérée.
• Pour protéger l'alouette des champs : fermer les extrémités du champ des deux côtés par des rangées transversales.
• Les champs situés à moins de 200 m d’une forêt ou d'autres structures élevées ne conviennent pas à l'alouette des champs.
• Préférer le désherbage mécanique au désherbage chimique.
• Réduire la quantité de semences et adapter l'apport d'engrais.
• Eviter les surfaces situées le long de routes très fréquentées (distance d'au moins 50 m par rapport aux routes principales et nationales).
• La mesure est optimale pour les cultures suivantes : blé de printemps et d’automne, avoine, épeautre, amidonnier, engrain. Les céréales fourragères comme l'orge et le triticale ont une croissance dense et un fort tallage, ce qui réduit l'effet sur la biodiversité.